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Le chemin filmique du héros

Vous travaillez sur un projet de film (écriture de scénario, montage, tournage, story-board) et voulez donner une autre dimension à votre futur film ?
Voici une vidéo qui devrait vous intéresser, et peut-être même vous guider, dans ce monde merveilleux et impitoyable qu’est le cinéma. Car finalement, ce sont souvent les recettes simples, basiques, qui permettent d’obtenir les trames les plus solides. Et le fait de suivre une trame, proche du chemin « classique » du héros, peut grandement vous guider dans la construction de votre narration. L’originalité, apparaissant de toute façon souvent par elle même, il ne s’agit pas de la chercher plus que cela, et si vous l’êtes, elle ressortira.

Voici donc ces grandes phases, de la recette du héros parfait. Basé sur les théories de Christopher Vogler et Joseph Campbell :

1-Monde ordinaire
2-Appel pour l’aventure
3-Réticence
4-Mentor
5-Passage du seuil
6-Epreuves
7-Epreuve ultime
8-Mort /résurrection
9-Objet de la quête atteint
10-Chemin du retour
11-Monde ordinaire
12-Heros transformé


Une vidéo produite par Contrechamp, pour Le Monde.

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Djinn Carrénard interview

J’avais lu un bouquin de Spike Lee où il parlait de sa formation à New York University. Pour lui, la seule école c’est de faire et de toujours travailler sur un film, que ce soit le sien ou celui d’un autre. Donc je me suis lancé. Mais je me suis très vite heurté à quelque chose d’assez singulier : je ne connaissais pas du tout la grammaire cinématographique. Il y a une grammaire à respecter afin que les gens comprennent ce que tu racontes. C’est la technique du «show don’t tell» : faire en sorte que le public comprenne ce qui est raconté à l’écran sans que les personnages aient à le formuler précisément. Si le réalisateur garde en tête qu’on doit pouvoir comprendre son film même en coupant le son, ça lui donne un cahier des charges de départ. Quand un réalisateur commence à savoir exactement ce qu’il fait, son travail n’est plus intéressant. On a envie de voir une certaine dangerosité à l’écran.

Djinn Carrénard

Lire la suite sur Libé : Djinn Carrénard «Quand un réalisateur sait exactement ce qu’il fait, son travail n’est plus intéressant»